L’amour immense des enfants pour leurs parents est la clé des transmissions générationnelles. Sans être défaillants, les parents sont quelquefois dépassés, entravés par leurs propres histoires familiales et leurs « casseroles ». Or les enfants sont des « éponges émotionnelles », ils sentent tout. Soudain, certains qui allaient bien se mettent à aller mal : cauchemars récurrents, forte nervosité, colères, angoisses, mais aussi, parfois, autisme ou psychose. Dans tous les cas, nous dit Bruno Clavier, ces enfants auxquels il n’est rien arrivé, ni abus ni violences, prennent sur eux le poids transgénérationnel : ils veulent guérir leurs parents et leurs ancêtres de leurs traumatismes. Au lieu de vivre leur vie, ils concentrent toute leur énergie à cette « mission ». Comment s’y prennent-il ? Et que faire pour qu’ils se remettent à vivre normalement ?